CENTRAFRIQUE COMMISSION VÉRITÉ : LES CENTRAFRICAINS CONSULTÉS, EN TOUTE DISCRÉTION

Sans publicité, des consultations nationales ont bien eu lieu pour dessiner les contours de la Commission vérité, justice, réparation et réconciliation, depuis juin 2019, dans (presque) toute la République centrafricaine.

Le projet de commission vérité centrafricaine a toujours été un ovni juridique aux contours très flous. Cette médication de justice transitionnelle prescrite en mai 2015 par le Forum national de Bangui a pourtant un comité de pilotage, mis en place par décret en 2017 et placé sous l’autorité du Premier ministre. Nommé en mars 2018, cet organe composé de politiques, d’experts internationaux et de membres de la société civile a pour mission d’organiser des consultations populaires et d’en tirer des conclusions pour rédiger un projet de loi mettant en place un mécanisme dont le nom exprime toute l’ambition : la « Commission vérité, justice, réparation et réconciliation (CVJRR) ».

Difficile d’organiser de telles consultations dans le contexte d’insécurité qui a régné depuis le Forum de Bangui. Mais l’idée revient en force à l’occasion de la signature à Bangui, le 6 février dernier, de l’accord dit « de Khartoum ». Celui-ci prévoit d’« accélérer le processus de la mise en place de la CVJRR, avec le lancement dans les meilleurs délais de consultations nationales, et l’adoption d’une loi », précisant même : « La CVJRR doit impérativement commencer ses travaux dans […] quatre-vingt-dix jours. » Début septembre, la Commission n’est certes toujours pas en place mais des consultations ont effectivement été menées, dans les sept grandes régions du pays (Bangui, comptant pour une région, a organisé une consultation par arrondissement). Une opération officiellement lancée le 6 juin dernier lors d’une cérémonie au palais présidentiel de la Renaissance par le chef de l’État Faustin-Archange Touadéra, dans le but, a-t-il déclaré, de « donner une légitimité populaire à ce dernier dispositif de justice transitionnelle ».

« OPACITÉ » DANS L’ORGANISATION

Depuis, la plus grande discrétion entoure ces consultations « populaires ». « Nous constatons une grande opacité » du ministère de l’Action humanitaire et de la réconciliation nationale, en charge de la création de la CVJRR, s’insurge Ghislain-Joseph Bindoumi , délégué de la Ligue centrafricaine des droits de l’homme (LCDH) au sein du comité de pilotage. Depuis l’accord de Khartoum et la mise en place d’un gouvernement intégrant des leaders de groupes armés « nous n’avons pas été associés à l’organisation de ces consultations », dit-il. « Nous avons seulement été invités lors du lancement, comme tous les autres invités. » Lors des dernières réunions du comité, précise-t-il, « nous avions établi un chronogramme et un projet de budget, de l’ordre de 200 millions de FCFA (plus de 300.000 euros) pour le fonctionnement du comité et l’organisation des consultations. » Impossible de savoir si ces recommandations ont été suivies. C’est, poursuit Bindoumi, une « petite équipe au sein du ministère », qui a convoqué à sa discrétion des représentants de la société centrafricaine (victimes, femmes, jeunes, confessions religieuses, etc.) et de partis politiques.

Une source au sein de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), qui apporte son soutien technique au gouvernement, ajoute : « Nous ne sommes pas informés de ce qui a été fait ». Elle précise cependant que c’est « le comité de pilotage qui a mandaté le ministère, et c’est par conséquent normal que ce soit lui qui s’en soit chargé. »

Et dans de nombreuses associations, dont la Coordination des organisations musulmanes de Centrafrique (Comuc), on grince des dents. « J’ai été invité à la consultation du 3e arrondissement à Bangui, mais je ne sais même pas si c’est au nom de la Comuc ou en mon nom personnel, confie Ali Ousmane, son président. Dans le reste du pays, notre organisation n’a pas été conviée. On ne veut pas aller au fond des choses, les traiter à la racine. » Malick Karomschi, représentant de l’Organisation des victimes musulmanes, renchérit : « Nous-mêmes, les acteurs, nous ne sommes pas représentés. Il y a un manque de professionnalisme. Les victimes ont quand même leur mot à dire. »

Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale chez Human Rights Watch, estime ces informations inquiétantes. « La CVJRR peut être un mécanisme important pour la vérité sur le conflit et une façon de garantir que les erreurs du passé ne se répéteront pas, estime-t-il. À cet égard, le travail de la CVJRR devrait être mené de la manière la plus transparente et la plus inclusive possible. En cas de doutes sur les motivations de la commission et son fonctionnement, les conclusions finales pourraient être mises en doute. »

CONSULTATIONS « POPULAIRES » ?

Difficile dès lors de parler de consultations « populaires ». Ainsi à Berbérati, dans la région Ouest, ils étaient à peine plus d’une centaine à la réunion, alors que les participants venaient des 14 grandes villes des trois préfectures de cette zone parmi les plus peuplées du pays. Si le nombre total de personnes consultées reste inconnu, selon toute évidence – comme ce fut le cas lors du Forum de Bangui de 2015 – ces consultations n’ont concerné que quelques centaines de citoyens considérés comme représentatifs.

Dans un pays comme la Centrafrique, une telle organisation est cependant déjà remarquable. La zone de Bria couvrait par exemple une zone centrale parmi les plus vastes (191 350 km2) et les moins sécurisées du pays, associant les représentants des préfectures de la Haute Kotto, du Bamingui Bangoran et de la Vakaga. Certains représentants de villes éloignées n’ont donc certainement pas pu s’y rendre, mais d’une manière générale, « ces consultations se sont globalement bien déroulées sur la forme », affirme-t-on à la Minusca.

ENTHOUSIASME DES VICTIMES À BERBÉRATI

Affiche CVJRR (Commission vérité) en Centrafrique
Affiche promouvant la Commission vérité justice réparation et réconciliation (CVJRR) diffusée dans les régions par le ministère de l’Action humanitaire. © DR

La mobilisation et l’enthousiasme des participants était au rendez-vous, témoigne par ailleurs Alain Kizinguere, vice-président de la LCDH et facilitateur de la consultation de Berbérati : « Les gens avaient envie de parler, dit-il, particulièrement les victimes. Nous étions là pour essayer de canaliser. L’exercice a été complexe. Sur la question de la période à couvrir, certains voulaient remonter jusqu’à la mort de Barthélemy Boganda [père de l’indépendance centrafricaine, décédé dans le crash de son avion en 1959], d’autres à Jean-Bedel Bokassa [président puis empereur de 1966 à 1979]. Alors que certains souhaitaient se limiter aux crimes les plus récents. »

Le questionnaire lui-même relevait d’un inventaire à la Prévert (une trentaine de questions, avec des « exemples de réponses » extrêmement variés) très peu adapté à des consultations « populaires ». Les présumés auteurs d’actes de violences graves doivent-il être poursuivis obligatoirement par la justice ? Qui peut être membre de la CVJRR et par qui seront-ils désignés ? Quel type de coopération et de complémentarité entre la Cour pénale spéciale et la Commission ? La complexité et la diversité des thèmes abordés interroge. Les facilitateurs ont tout de même pu bénéficier d’une formation afin d’utiliser ce questionnaire établi par un comité d’experts nationaux et internationaux.

« LA MAJORITÉ EST POUR LA JUSTICE D’ABORD »

Certaines questions faisaient polémique. « Sur la question des réparations, plusieurs victimes ont souhaité que l’État puisse se substituer aux auteurs des crimes, poursuit Kizinguere, et rembourse les dégâts causés par les groupes criminels. L’une d’elles s’était fait voler près de 600 têtes de bœufs. L’homme souhaitait que l’État lui fournisse un nouveau cheptel. » Pour lui, en dépit des difficultés, l’expérience a été satisfaisante sur un point : « Ce que j’ai vu dans l’Ouest m’a rassuré. J’ai vu que les populations, loin de la capitale, aiment leur pays. La cohésion sociale est palpable. »

Le travail en ateliers, thème par thème, groupe par groupe, avec des restitutions en plénière, a tout de même permis selon Kizinguere d’apporter des éléments de réponse. Même s’il reconnaît que le temps imparti – 5 jours – a pu être trop court pour couvrir convenablement l’étendue des questions à traiter et pour orienter le futur mandat de la Commission. « Les quatre piliers de la CVJRR sont jugés très importants, insiste le facilitateur, tout le monde veut la réconciliation, mais la majorité est pour la justice d’abord. »

Les résultats de ces consultations doivent donner lieu à un atelier de restitution, qui sera suivi d’un autre rendez-vous d’experts chargés d’élaborer le projet de loi, dont le calendrier n’a pas été communiqué.

 

CENTRAFRIQUE : Le MOUVEMENT KODRO TI MO KOZO SI

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«MKMKS» tient à informer ses adhérents et sympathisants ainsi que les centrafricaines et centrafricains résidants en France, de la tenue d’une « rencontre publique et patriotique » entre son coordonnateur générale le patriote Jean Serge Bokassa et la diaspora centrafricaine en France.

Cette rencontre se tiendra le samedi 21 septembre 2019 à 14h00 au château Rouillon D’Allest sis au 41 de l’avenue du Général De Gaulle à Chartrettes (77590).

À noter également, la participation du professeur Jean-Francois Akandji-Kombé président de l’association « CITOYENS DEBOUT ET SOLIDAIRE CENTRAFRIQUE ».

Pour toutes informations complémentaires, veuillez contacter les personnes listées ci-dessous:

• Le coordonateur zone Europe
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☎️ 06 10 80 80 02

• Le responsable communication zone Europe
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Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle ?

La question est belle ouverte, la personne se déclare comme désirant progresser mais aussi comme voulant progresser. Elle est rassemblée dans sa question. Elle présuppose aussi qu’elle peut y arriver par la mise en œuvre de sa volonté, de son intelligence, et surtout  par humilité.  Cela signifie qu’il ne faut  cherche des réussites éclatante, non mais doucement et par petits coups mais surtout par  détachement  pour mener une quête personnelle c’est bien un « je » qui parle, non une personne, un groupe, qui fait comme son groupe lui dit de faire. Jésus lui répond, et lui répond vraiment en entrant en dialogue avec lui. Jésus attend de cet homme une vraie réponse qui émane de l’homme qu’il est, pas du bon élève…ou de celui qu’il voudrait être.  L’homme répond à la question, Jésus le conforte sincèrement… Jésus parmi ses adversaires rencontre souvent comme ici des personnes désireuses de progresser. Jésus disait aussi des choses pertinentes quant à la manière de progresser vers Dieu… Nous allons surtout regarder la relation entre Jésus et ce docteur de la Loi, en considérant seulement la parabole de Jésus comme acte de parole de la part de Jésus adressé à cet homme, ce qu’elle est aussi.

 

« Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la vie. » Jésus lui offre une parole de bénédiction, à lui, à sa capacité de répondre en son nom propre, il le conforte dans l’être. Il reconnaît sa capacité à répondre à un savoir, « Tu as bien répondu », puis il l’envoie, conforte cette autre part de lui-même, la capacité à avancer dans l’inconnu, de faire face à l’imprévu, « Fais ainsi », il rajoute cette pointe importante « Tu auras la vie ». La vie est dans la relation, la rencontre avec l’autre, avec Dieu; dans des vrais « je», qui rencontrent les autres en leur disant de vrais « Tu ». L’homme nouveau défaille, il laisse entendre ce qui lui manque… « Et qui donc est mon prochain ? ». Les places de la situation, de l’autre dans la Loi surgissent…

 « Va, et toi aussi fais de même. » Jésus est là pour lui, il lui répond sous la forme d’une parabole qui met en situation diverses libertés confrontées à l’inconnu de la situation… Jésus l’interroge à nouveau non plus sur la Loi, mais sur la situation où la Loi doit pouvoir s’appliquer. L’homme répond à Jésus et de cet échange, il reçoit la force de répondre à ce que la Loi appelle. Il voit autrement et la Loi et la relation et lui-même. Jésus lui redit la même parole de bénédiction. Mais, cette fois-ci, il la reçoit pleinement. Il comprend que la Loi est offre de relation par Celui qui l’énonce et non imposition à celui qui doit la mettre en œuvre. Il entend Jésus, il entend Celui qui lui parlait depuis toujours dans la Loi « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. »

Fasse Seigneur, qu’il en soit de même pour chacun de nous !La signification immédiate de cette parabole du Christ est difficile peut-être à réaliser, mais aisée à comprendre. Qui est notre prochain ? Ce n’est pas notre frère par le sang, les idées ou la confession, par la nationalité ou d’autres liens ; il peut être étranger à nous sous tous les rapports, car le Samaritain était dans la vie normale séparé des Juifs, sa vie coupée de la leur. Mon prochain n’est pas celui que j’aime, non  nous chrétiens nous avons donc pour frère: l’humanité entiere. Elle est notre prochain. Non point qu’elle nous aime ! l’Église a été persécutée, les croyants sont souvent méprisés dans leur milieu. Non point qu’elle nous comprenne ! Chaque siècle déforme la doctrine du Christ, la haine de la religion fut forte et peut toujours augmenter… Certains pays, des sociétés entières s’efforcent de la détruire. L’humanité est notre prochain parce que nous sommes destinés à l’aimer et que nous l’aimons. Ceci est le sens direct, indiscutable de la parabole du Bon Samaritain; tout esprit en dehors même de l’Église peut le comprendre. Notre Sauveur nous demande d’être des soleils. De même que le soleil brille sur les méchants et les bons, Il veut que nous agissions non selon le monde extérieur, ce qui est ou ce qui n’est pas, Il veut que nous rayonnions la compassion sur l’univers.  Nous voici parvenus au deuxième sens: la compassion.  Dieu Se met en mouvement pour sauver notre terre, Il vient chez nous pour guérir les malades, tout comme le bon Samaritain. Cherche-t-Il à satisfaire Sa justice, relever Sa propre gloire ? A-t-Il besoin de gloire ! Le mouvement intérieur de Dieu est la compassion. Lorsque ce sentiment s’ouvre dans l’âme d’un homme, son oreille s’ouvre à la vie divine. Compassion pour le pauvre, l’ignorant, le sourd, le persécuté, le malade, l’homme demi-mort… Admirables, les qualités de la compassion ! Elle est le moteur du monde nouveau, car c’est le respect qui pousse le compatissant vers le malheureux. Elle n’est pas charité extérieure, bien qu’il soit bon d’aider même extérieurement. L’homme qui souffre est sacré pour le compatissant, non par nature mais parce que le sentiment de compassion a pour racines la vénération et la délicatesse. Elle désire le bonheur des souffrants, elle bande les plaies, conduit à l’hôtellerie, paye à l’avance la chambre et se retire. Elle est la base de la véritable culture chrétienne. La compassion met en mouvement Dieu immuable, inclinant les cieux afin que le Bon Samaritain, notre Seigneur Jésus-Christ, descende parmi nous. 

Cette parabole nous présente un troisième sens, magnifiquement développé par les Pères de l’Église : le Bon Samaritain, c’est le Christ. 

L’homme demi-mort symbolise, Adam, pour saint Ambroise de Milan, , l’humanité tombée entre les mains des brigands. L’humanité est demi-morte et demi-vivante. Un regard attentif le discerne immédiatement : mi-morte, ni vivante. Que de fois avons-nous l’impression devant certains êtres, qu’ils ne sont plus tout à fait vivants. Dans le Metro ces gens aux regard mort.. Certes, ils bougent, ils parlent, ils désirent, tout « cela » tourne, s’accomplit comme si c’était des ombres, des mannequins réalisant un mécanisme précis. Certes, ils naissent, font carrière, amassent de l’argent, puis ils meurent. Entrons dans la vie spirituelle et nous prendrons de suite conscience de ce quelque chose de mortel. Nous constaterons soudain que notre âme est appesantie, qu’elle dort, enchaînée à un rêve. Combien il est difficile, alors, de se redresser, d’abandonner cet état demi-mort et demi-vivant. 

Ni morte, ni vivante, voici la situation de l’humanité après le péché, tombée entre les mains des brigands diaboliques. 

Les lévites et les prêtres voient le blessé et passent outre. L’ancienne loi divine, les métaphysiques et les religions d’avant le Christ voyant l’humanité demi-morte passent outre, car il aurait fallu, pour soigner un tel dénuement, S’abaisser. Seul, le Christ par Son incarnation, pliant les cieux, Se penche vers nous, devient proche de nous. Il a reconnu dans l’humanité « Son enfant », agissant envers nous comme envers Son prochain.  Comme un « Père ». Le Samaritain lui qui était en voyage, arriva près de lui, et, le voyant, fut touché de compassion », S’approcha de la misère… Il n’a pas craint les blessures, les laideurs du péché, Il S’approche, bande les plaies, verse l’huile et le vin. Nous sommes en face des trois grands sacrements : le baptême panse les plaies de nos péchés avec ses bandelettes mouillées d’eau baptismale ; l’huile de la confirmation nous fortifie et nous console, l’Esprit Saint Se donne à nous et au monde par la Pentecôte, Il vient en nous ; le vin, le Sang du Christ dans l’Eucharistie, nous purifie et nous vivifie. Le Bon Samaritain veillant sur l’homme demi-mort est le Fils de Dieu qui S’incarne par compassion, pour être tout près de nous, semblable à nous. Dieu avec nous, comme nous. Il nous apporte trois sacrements : le baptême, la confirmation et l’eucharistie. « Puis il le mit sur sa propre monture, le mena dans une hôtellerie ». Ainsi commence le salut de l’humanité après l’Incarnation. Le Christ place l’humanité sur Sa propre monture et la mène à l’hôtellerie : à l’Eglise. « Il le mena dans une hôtellerie, et prit soin de lui ». Au début de la vie spirituelle, lorsque le Christ nous introduit dans l’Église, nous sentons réellement que c’est Lui qui nous soigne, c’est la grâce d’appel. Sa main est posée sur nous, Il nous dirige, mais ensuite Il repart. Il passe et ne Se fait plus sentir. Il est venu nous chercher, Il S’est courbé sur nous, Il nous a soignés avec les trois sacrements, Il nous a conduits dans cette Eglise où nous pouvons tout recevoir. L’âme a été touchée par la main bénie du Christ, puis, tout à coup, il ne lui reste que le souvenir. La grâce d’appel semble s’achever. L’autre épreuve, l’autre étape s’avance. « Le lendemain », dit l’évangile, « tirant deux deniers, il les donna à l’hôte et lui dit: « Aie soin de lui, et tout ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour ». Les paroles du Christ sont faciles à comprendre , elles parlent à notre âme, mais quels sont ces deux moyens, ces deux deniers remis par notre Sauveur à l’hôte ? Saint Ambroise répond : ces deux deniers sont l’enseignement du Christ et les sacrements. Inépuisable enseignement de l’Evangile, inépuisable vie sacramentelle.  Mais pourquoi le Christ ajoute-t-Il :  » Tout ce que tu dépenseras de plus, Je te le rendrai à Mon retour  » ? Comment, la Tradition et les sacrements ne suffiraient-ils point ? Qu’est-ce, ce dépensé en plus ? La parabole ne le dit pas. Et « je te le rendrai »? Si le Christ le rend, c’est qu’Il ne l’a pas donné ? D’où viennent ces deniers non versés par la main divine ? Notre Seigneur prévoit que l’Evangile et la Tradition subiront au cours des siècles de nombreuses déformations et que, chargés d’infirmités, ils pourront perdre de leur puissance. Ne fermons pas les yeux. De même que pour l’humanité, notre vie personnelle contient des périodes où malgré les richesses célestes et terrestres de l’Evangile et de la Tradition, nous sommes pauvres et désemparés. Quels seront alors ces deniers que l’Église dépensera en plus et que Dieu lui rendra ? Ce sont la prière et le cri de l’Église elle-même pour toute l’humanité. Et le Christ « rendra », compensera cette dépense de force par la plénitude de la vie du Saint-Esprit. La liturgie appelle ce don ineffable : l’Epiclèse. L’Eucharistie symbolise les deux pièces déjà offertes par le Christ : « Prenez et mangez, prenez et buvez, ceci est Mon Corps, ceci est Mon Sang ». Cela, le Christ nous l’a accordé, ainsi que la puissance du sacrement de lier et de délier au ciel et sur la terre. Mais l’autre denier, celui que l’Église apporte, celui que nous apportons, c’est notre prière, l’Epiclèse, l’ardente Prière. Cette pensée soulève encore un voile de la parabole, montre un nouveau chemin… Mais si mes paroles ont pu éveiller votre désir d’aller plus avant, que Dieu soit loué 

 

RCA : Comprendre les racines de la situation actuel dans le Centre de l’Afrique

lecentrafricain News

Frustration de la jeunesse, montée de la religiosité, une société obsédée par la couleur de peau. Pays pauvre, ce n’est pas de la Centrafrique que nous allons parler mais bien de la Mauritanie qui se distingue de ses voisins du Sahel confrontés à la violence de groupes armés djihadistes, elle aussi reste minée par les divisions ethniques et la hiérarchie selon la couleur de peau. Dans un contexte social tendu, la jeunesse trouve refuge dans la foi et dans la musique.

« La Mauritanie, c’est du pur racisme ! Tout le monde le sait, mais personne n’en parle, c’est interdit ! » Ibrahim, Abdallah, Mohamed, Amadou et Ahmed, à peine 20 ans, sont assis en rond sur des chaises bancales installées dans la rue devant la maison de la tante d’Ibrahim, autour d’une petite bouteille de gaz posée sur la terre battue. Amis depuis l’enfance, ils ont donné un…

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Centrafrique : La crise humanitaire explose

lecentrafricain News

Un creusot terroriste se développe au fur et à mesure que la crise humanitaire explose dans la plupart des régions, la crise humanitaire persiste et les gens vivent dans le noir, sans nourriture, sans sécurité, l’angoisse et l’instabilité tournent autour d’eux.

Le premier semestre de l’année 2019 est encore plus dur pour la population habitant dans les zones closes et contrôlées par les groupes terroristes armés centrafricains. Denise Brown, coordonnatrice du bureau des affaires humanitaires a rencontré la presse le mercredi dernier à Bangui pour exprimer la situation actuelle. Selon elle, l’insuffisance de la sécurité humanitaire dans certaines régions en Centrafrique est causée par des actes de banditisme et la criminalité qui ne cesse de terroriser la population.

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L’Oubangui-Chari dont est issue la RCA, terre de toutes les exactions françaises, les pires de tout l’empire

J’ai envie de comprendre la psychologie des centrafricains :
– L’Oubangui-Chari dont est issue la RCA, terre de toutes les exactions françaises, les pires de tout « l’empire »…
Récemment encore, plus de 400 mineurs centrafricains, violés par des soldats français de la Sangaris. Affaire restée impunie, le tribunal de Paris ayant botté en touche dessus.
Et pas un centrafricain n’a ouvert la bouche dessus pour au moins condamner.
Et pourtant les centrafricains bavent toujours pour le soutien des français.
– Les catholiques en RCA, les « pères blancs », armes de destruction massive coloniale pour la soumission des oubanguiens.
Et pourtant, la majorité des centrafricains sont catholiques…Va y comprendre quelque chose !
– L’Islam, religion proprement raciste et misogyne. Les noirs n’y sont vus que comme une sous race, des esclaves, voire des animaux…Et les femmes, des sous individus devant être soumises aux hommes. Preuve, un musulman peut se prendre jusqu’à 4 femmes.
Et pourtant, des tas de centrafricains sont musulmans.
L’on me dit que l’inculture et l’analphabétisme expliqueraient cela…Ah bon ?
Pays où jamais il n’y eut d’élections libres et transparentes…JAMAIS !
Depuis 1960 chaque marionnette au pouvoir le fut de par la volonté et caprice de la « métropole ».
Même les excités compulsifs de coups comme Bozizé devaient avoir l’aval de la France.
Pays mendiant, ne survivant à peine que de par les petites aides internationales desquelles les « narvalos » au pouvoir s’en glorifient pour exister.
Au quotidien ? Les centrafricains cultivent « naturellement » la jalousie et la haine de l’autre. Et c’est terrible !
Un frère, une sœur qui tente quelque chose de positif est systématiquement détruit.
Un frère, une sœur qui réussit est systématiquement attaqué (e), dénigré(e).
Je sais de quoi je parle, ma propre famille me déteste, et sans raison…
On invente des histoires sans queue ni tête sur ma pomme, et des débiles propagent, sans même vérifier.
Le Centrafrique n’est pas un pays, mais une poubelle remplie de décadents haineux et primitifs.
Et cette pollution s’étend même dans sa dite DIASPORA.
Je caricature, certes…C’est volontaire…Démontrez-moi le contraire…

DON’T SAY YOU WANT ME
DON’T SAY YOU LOVE ME
DON’T SAY YOU NEED ME
I KNOW IT CAN’T BE
‘CAUSE IT’S NOT GOOD

HRH Prince Magloire Malleboyako LAMINE

— avec Erick Le Pacha Tchindeph et 64 autres personnes.

andreRocka